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Bien que les parents aient désormais libre choix quant au prénom de leur enfant et qu’il n’existe aucune liste de prénoms interdits, la loi est très claire : “Si le juge estime que le prénom n'est pas conforme à l'intérêt de l'enfant ou méconnaît le droit des tiers à voir protéger leur patronyme, il en ordonne la suppression sur les registres de l'état civil. Il attribue, le cas échéant, à l'enfant un autre prénom qu'il détermine lui-même à défaut par les parents d'un nouveau choix qui soit conforme aux intérêts susvisés.”

Année après année, l’imagination de certains parents nous a permis de dresser une liste de prénoms ayant été refusés par la justice française, voici quelques exemples :

Titeuf : le 7 novembre 2009, dans l’Oise, un couple français a décidé de prénommer leur petit garçon “Titeuf”. Un choix original, mais interdit car il n’entrait pas en accord avec la réglementation française. Les autorités responsables des affaires familiales a alors refusé, les parents ont fait appel, mais la cour d’appel de Versailles leur explique patiemment que Titeuf est “un garnement pas très malin dont les principales préoccupations concernent les relations avec les filles et le sexe”. N’étant pas en accord avec la décision de justice, les parents sont allés jusqu’en Cour de cassation… En vain, l’enfant devra finalement changer de prénom.

Fraise : le 17 octobre 2014, dans le Nord de la France, un couple originaire de Raisne a décidé d’appeler leur petite fille “Fraise”. Une nouvelle fois, l’officier de mairie et le juge ont décidé de supprimer le prénom des registres d’état civil, estimant qu’il "serait nécessairement à l’origine de moquerie notamment l’utilisation de l’expression ‘ramène ta fraise’, ce qui ne peut qu’avoir des répercussions néfastes sur l’enfant". L’enfant s’appellera donc finalement "Fraisine".

Folavril : en 1996, la cour d’appel de Rennes a interdit « Folavril » pour une petite fille car le prénom était “contraire à l’intérêt de l’enfant”. La famille a toutefois porté plainte contre la marque Renault après que l’entreprise ait décidé de donner ce nom à sa gamme de modèles électriques. La fillette s’est finalement appelée Zoé.

Nutella : le 24 septembre 2014, à Valenciennes dans le nord de France, un couple a choisi de prénommer leur fille Nutella. Malheureusement, la fillette a finalement dû changer de prénom puisque Nutella a été interdit. Pour l'officier de la mairie comme pour le juge "il est contraire à l’intérêt de l’enfant d’être affublé d’un tel prénom qui ne peut qu’entraîner des moqueries ou des réflexions désobligeantes". Les parents ont choisi d’appeler leur enfant Ella.

Babord et Tribord : voilà les prénoms qu’un couple de marins bretons voulaient donner à la naissance de leurs petits jumeaux. Heureusement, les prénoms ont été refusés et les parents ont été obligés de choisir d’autres noms pour leurs garçons.

Mégane : l’une des affaires les plus emblématiques concernant les noms interdits est certainement celle de la petite Mégane Renaud. En 2000, les parents de la fillette avaient dû plaider le droit de prénommer leur enfant comme la voiture du constructeur automobile. Aux yeux de la justice, le prénom « Mégane » n’était pas contraire à l’intérêt de l’enfant et ayant même une forte popularité dans les années 90. Toutefois, les choses se compliquent dans ce cas, en raison de l’association avec leur nom de famille.

Joyeux et Patriste : en octobre 2006, dans le sud de la France, un couple a choisi de baptiser ses jumeaux « Joyeux » et « Patriste ». Malheureusement la cour d’appel de Montpellier a refusé les prénoms des deux garçons , arguant qu’ils "sont de nature, en raison de leur caractère fantaisiste, voire ridicule, à créer des difficultés et une gêne effective pour la vie future de l’enfant." Aussi, il convient de confirmer le jugement entrepris en ce qui concerne la suppression de ces deux prénoms qu’il échet de remplacer par les prénoms de « Roger » et « Raymond ».

MJ : en 2012, un couple français originaire de la Somme à choisi de baptiser leur petit dernier MJ. Déjà parents de Mélodine et Djoly, les parents souhaitaient rendre hommage au chanteur américain à l’immense popularité : Michael Jackson . L’officier et le juge ont fini par refuser contraignant les parents du jeune garçon à l'appeler par son deuxième prénom, Jean.

Griezmann-Mbappé : en novembre 2018, à Brive dans le département de la Corrèze un nouveau-né s’est vu attribuer un prénom plutôt original : Griezmann-Mbappé, une idée de ses parents fans de ces footballeurs à forte popularité. Heureusement pour le petit garçon, le juge aux affaires familiales a été saisi par le procureur de la République après qu’un officier d’état civil de Brive a jugé que ces prénoms pouvaient être problématiques pour le jeune enfant. Il avait vu juste, le magistrat a effectivement jugé que ce choix des parents était « de nature à porter préjudice à la vie future de l’enfant ».

Clitorine et Vagina : chez nos amis belges, nous avons également échappé de justesse à la catastrophe lorsqu’un couple originaire de Charleroi a choisi en 2009 de prénommer ses jumelles Vagina et Clitorine. Finalement Vagina comme Clitorine ont été refusés par la justice belge. Selon l'Insee, ces prénoms ne sont pas attribués en France.

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