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Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 2,3 millions de personnes sont aujourd’hui atteintes de sclérose en plaques (SEP), maladie auto-immune, dont il n'existe pas de traitement curatif à ce jour. Des dizaines d’équipes scientifiques à travers le monde œuvrent à en trouver.

 La sclérose en plaques est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui enveloppe les nerfs, ce qui perturbe la transmission des informations entre le cerveau et le corps. Ainsi, le système immunitaire, censé protéger l'organisme des agressions extérieures, attaque ses propres constituants. Il en résulte une dérégulation de l'immunité, une inflammation et une dégénérescence des nerfs.

Les cellules immunitaires, en particulier les lymphocytes, entraînent la destruction de la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements (axones) des neurones. Les lésions sous forme de «plaques» sont dispersées au niveau du cerveau et de la moelle épinière. Elles provoquent des symptômes physiques et mentaux qui varient d'une personne à l'autre.

À ce jour, il n'existe pas de traitement curatif. Il y a deux ans, les chercheurs de l'Institut de chimie bioorganique de l'Académie des sciences de Russie ont proposé le premier «vaccin» potentiel contre la sclérose en plaques. Ce vaccin apprend aux cellules immunes à ne pas attaquer le cerveau et à ne pas tuer ses cellules.

Des médecins biologistes canadiens ont découvert dans l'intestin humain des cellules immunes capables de neutraliser des inflammations à l'intérieur du cerveau et de prévenir ainsi le développement de la sclérose en plaques (SEP), lit-on dans un article publié dans la revue scientifique Сell et portant sur les perspectives de cette découverte.

Source: sputniknews.com

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