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La relation entre frères et sœurs est unique car elle possède une influence profonde sur la personne que nous sommes aujourd’hui. Conflits, disputes, jalousie, crises de colère…ces sentiments ne sont que le début d’une longue liste de situations auxquelles un frère peut nous confronter, et pourtant, ils cachent derrière eux une vraie bénédiction. 

 Les liens du sang sont plus forts que tout : La relation que l’on partage avec un frère est inestimable. Issus de la même famille et du même sang, nous partageons avec lui nos premiers moments d’insouciance, d’innocence, et de bonheur à l’état brut. Avoir un frère, c’est avoir un confident à vie. C’est d’ailleurs la première personne vers laquelle on se tourne pour se confier et raconter nos malheurs. Son aura protectrice nous apaise et nous donne de l’espoir dans les moments les plus durs de notre vie. 

Avoir un frère est une relation d’amour, d’affection et de conflits. Remémorez-vous ces moments passés ensemble en grandissant. Il est certain que dans le fouillis de souvenirs qui vous viennent en tête, il y en a au moins un où vous vous êtes dit que vous ne lui adresserez plus jamais la parole… et pourtant, vous voilà toujours aussi proches, incapable de vous rappeler pourquoi vous vous êtes disputés ! En effet, l’amour d’un frère est plus fort que tout et la relation que vous entretenez avec lui est incassable. 

Esprit de fratrie : Depuis toujours, les relations familiales et les liens du sang engendrent nombre d’études et de recherches. Les complexes œdipiens ont souvent occupé le devant de la scène au détriment des relations frères et sœurs qui sont tout aussi importantes.

Dans un article publié par la revue Psychologies, Marie-Laure Colonna, psychanalyste, définit la fratrie comme un « nous » partageant le même inconscient. Elle mentionne notamment un concept « d’identité collective » qui peut facilement engendrer des conflits.

D’ailleurs, les manuels d’histoire le prouvent. Il n’y  a qu’à voir la relation entre Abel et Caïn, ou encore Rémus et Romulus, qui montrent cette impossibilité à être soi tant que l’autre existe. Cependant, même si la jalousie existe, Marie-Laure Colonna estime qu’elle est nécessaire.  Elle explique dans une interview,

« Cette expérience ne peut être évitée et cela ne serait pas souhaitable. Car la jalousie est le processus par lequel l’enfant apprend, en se comparant, à se différencier de ses frères et sœurs pour devenir lui-même »

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