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La santé pour tous !

Etes-vous d’humeur à flirter ces derniers temps ? C’est sans doute en partie lié à vos hormones sexuelles, dont la concentration sanguine varie, chez la femme comme chez l’homme – bien que de façon moins marquée. Mais comment agissent-elles sur le cerveau ?

 C’est ce qu’a découvert l’équipe de Garret Stuber, de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Les chercheurs ont d’abord identifié chez la souris un petit groupe de neurones qui commande l’attraction vers le sexe opposé et dont l’activité est influencée par les hormones sexuelles (œstrogène ou testostérone).

Ces neurones sont tapis au sein de l’aire optique médiale, dans l’hypothalamus, au centre et à la base du cerveau. Les chercheurs ont montré qu’ils s’activent quand un rongeur respire l’urine d’un congénère du sexe opposé – certes pas le stimulus le plus torride chez l’humain, mais c’est efficace chez la souris ! –, tandis qu’ils restent silencieux face à l’urine d’un animal du même sexe ou à l’odeur d’un autre stimulus agréable, comme de la nourriture. Connectés aux usines cérébrales de dopamine, ces neurones déclenchent alors la libération de cette substance clé du plaisir et du désir. Pour confirmer leur rôle moteur dans l’attirance, les chercheurs les ont allumés artificiellement grâce à des techniques dites « d’optogénétique » : les souris ont alors passé plus de temps auprès de congénères du sexe opposé.

Or les chercheurs ont montré que ces neurones comportent à leur surface des récepteurs des hormones sexuelles et s’activent d’autant plus fortement que la concentration de ces dernières est élevée. C’est donc par leur intermédiaire que les hormones agissent sur le comportement amoureux. Même si ce n’est probablement pas le seul mécanisme poussant à l’amour, qui peut aussi bien sûr concerner des personnes du même sexe…

Source: pourlascience.fr

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