Tsante

La santé pour tous !

L’enfant comprend que la mort est irréversible.

 Il le comprend mais il lui faudra des années avant de l’accepter. Mathilde, 6 ans 1/2, a perdu son papa dans un accident d’avion. Sa maman lui a expliqué qu’elle ne le reverrait plus, et Mathilde a assisté à l’enterrement. Quelques mois plus tard, sa maman heureuse d’avoir rencontré par hasard une de ses cousines, annonce : « Devine qui j’ai rencontré à l’arrêt de l’autobus », Mathilde répond sans hésitation « Papa ! ».

Ce que les enfants entendent (ou n'entendent pas) de la mort en famille, à l'école, est variable. Une chose est certaine, c'est qu'elle s'affiche souvent à la télévision, et là ce n'est pas une mort habituelle, mais une mort terrible. Elle apparaît également dans les jeux vidéo où elle est complètement banalisée, cela ne veut pas dire que la mort d'un être proche sera banale pour l'enfant : la disparition de son chat plonge Mathieu, 10 ans, dans un profond chagrin, alors qu'il est passionné de jeux vidéo assez violents.

L’âge, l’entourage, les événements influent sur les idées de la mort qu’ont les enfants. Leur caractère compte aussi ; les réactions peuvent être très différentes d’un enfant à l’autre, au sein d’une même famille. Certains enfants ne montrent pas leur bouleversement, ne changent pas leurs habitudes et leur entourage pense qu’ils sont indifférents, voire égoïstes. En fait, les enfants sont réservés, pudiques et intériorisent leurs émotions. Parfois ils ne parviennent pas à s’exprimer par des mots ; le dessin leur permet de représenter ce qu’ils ressentent.

Source : psychologies

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