Avez-vous tendance à hausser le ton, voire à crier, lorsque vous êtes en désaccord avec quelqu’un ? Si vous pensez que cela est dû à un manque d’assurance ou d’autorité, la réalité est souvent plus complexe. En fait, élever la voix peut être le signe que vous ne vous sentez pas réellement écouté.
Sans vouloir noircir le tableau, le fait de devoir constamment forcer pour faire passer un message peut indiquer un déséquilibre dans la communication au sein de vos relations.
Pourtant, crier n’améliore pas la situation. Au contraire, cela peut provoquer du stress chez votre interlocuteur, entraîner un repli émotionnel, voire brouiller le message que vous essayez de transmettre.
Pourquoi ressent-on le besoin de crier pour s’exprimer ?
D’un point de vue psychologique, le fait de crier révèle généralement deux éléments clés : un besoin de reconnaissance et une difficulté à communiquer efficacement, souvent accompagnée de frustration.
Selon une étude publiée en 2024 dans la revue Nature, parler plus fort ne permet pas nécessairement d’être mieux compris. Au contraire, cette habitude est associée à un niveau de stress plus élevé, aussi bien chez la personne qui élève la voix que chez celle qui l’écoute.
Dès lors, la question se pose : comment sortir de ce cercle vicieux et retrouver une communication plus apaisée ?
Pour sortir de ce cercle vicieux, il est essentiel de rétablir une communication plus consciente et équilibrée. Cela passe par le fait d’exprimer ses besoins calmement, de choisir le bon moment pour parler et de s’assurer que l’autre est réellement disponible à l’écoute.
Apprendre à poser ses émotions avec des mots plutôt qu’avec la voix permet de réduire les tensions et de favoriser un dialogue plus constructif. L’écoute active, la reformulation et la prise de recul sont autant d’outils qui aident à apaiser les échanges et à restaurer un sentiment de reconnaissance mutuelle, indispensable à une communication saine et respectueuse.