L’huile de canola (ou huile de colza) est l’une des huiles végétales les plus utilisées dans le monde, que ce soit dans les restaurants, l’industrie alimentaire ou même les foyers. Appréciée pour son prix abordable et sa neutralité en goût, elle suscite toutefois des débats sur ses effets réels sur la santé.
Origine et transformation
Le terme canola vient de « Canadian Oil Low Acid », car il s’agit d’une variété de colza sélectionnée pour contenir moins d’acide érucique, un acide gras qui, à forte dose, peut poser des risques pour la santé. L’huile de canola que l’on trouve dans le commerce subit plusieurs étapes de raffinage, dont la désodorisation, parfois réalisée à l’aide de solvants comme l’hexane.
Les points qui inquiètent
Origine OGM : une grande partie de l’huile de canola produite dans le monde provient de cultures génétiquement modifiées, ce qui inquiète certains consommateurs.
Raffinage industriel : le processus de transformation peut altérer certains nutriments naturels.
Effets controversés : certaines études animales ont suggéré des effets négatifs (inflammation, baisse de vitamine E), mais les résultats restent débattus et ne sont pas confirmés chez l’humain.
Les points positifs
L’huile de colza, proche du canola, est également connue pour sa teneur intéressante en oméga-3 et en acides gras insaturés, bénéfiques pour le cœur.
Utilisée crue ou en assaisonnement, elle peut faire partie d’une alimentation équilibrée.
Faut-il l’éviter ?
Plutôt que de considérer l’huile de canola comme « dangereuse », il est plus juste de dire qu’elle est à consommer avec modération, comme toutes les huiles raffinées.
Si vous souhaitez limiter les huiles transformées, vous pouvez opter pour :
l’huile d’olive extra vierge (riche en antioxydants),
l’huile de colza biologique (pressée à froid),
ou encore l’huile de lin (source végétale d’oméga-3, à consommer crue).
✨ Conclusion
L’huile de canola n’est pas une “huile miracle”, mais ce n’est pas non plus un poison absolu. Comme toute huile industrielle raffinée, elle doit être consommée avec modération et, si possible, remplacée par des huiles plus naturelles et moins transformées.