Et si le vrai bonheur du lundi commençait le samedi matin ? D’après la spécialiste du bonheur Cassie Mogilner Holmes, tout se joue dans la façon dont nous vivons notre week-end. Bonne nouvelle : il suffit de quelques ajustements simples pour en ressentir les effets.
Pourquoi le week-end ne rime pas toujours avec repos
Pour beaucoup, le week-end représente une pause bienvenue après une semaine chargée. Pourtant, entre les courses à faire, le ménage, les activités à organiser et le stress persistant du travail, ces deux jours filent à toute vitesse… sans réel moment de détente. Résultat ? Un blues du dimanche soir quasi inévitable et une sensation de fatigue constante.
Le déclic des plus heureux : changer de regard
Selon Cassie Mogilner Holmes, professeure à UCLA et experte en sciences du bonheur, le bien-être du week-end ne dépend pas tant des activités faites que de l’état d’esprit dans lequel on les vit. Dans un article de la Harvard Business Review, elle révèle que les personnes qui abordent leur week-end comme s’il s’agissait de vacances ressentent plus de joie, de repos et d’énergie en début de semaine.
Concrètement, ça change quoi ?
Cela ne veut pas dire partir en escapade chaque samedi, mais plutôt :
- Prendre le temps de ralentir, sans culpabiliser.
- Ne pas transformer son planning en to-do list infernale.
- S’autoriser à savourer les petits plaisirs simples : un café au soleil, une balade improvisée, un bon livre sans distractions.
- Se déconnecter des écrans et des sollicitations permanentes.
Même si certaines obligations subsistent, adopter un rythme plus doux et plus conscient aide à relâcher la pression.
Un week-end plus heureux commence dans la tête
L’idée clé, selon Holmes, c’est de vivre pleinement le moment présent. Les gens les plus heureux ne fuient pas les tâches, mais choisissent de porter leur attention sur ce qui leur fait du bien, ici et maintenant. Ce changement de posture mentale permet d’apaiser le stress et de retrouver une forme de liberté intérieure.
En résumé : vivez vos week-ends comme des mini-vacances
Pas besoin de grands moyens : ce qui compte, c’est de se créer des bulles de respiration, de cultiver la présence à soi et de rompre le cycle de l’hyperproductivité. Ainsi, chaque week-end devient une véritable source de bien-être durable — et le lundi ne fait plus si peur.
