Tsante

La santé pour tous !

C'est pendant la pandémie, en 2020, que Sonja Semyonova a fait la rencontre de son partenaire de vie, un chêne. Lors de ses promenades, elle passait devant cet arbre tous les jours. Au fil du temps, elle a commencé à ressentir des sentiments pour lui et même des sensations érotiques. 

En entrevue avec Unilad, elle a expliqué: 

 "J'ai parcouru un chemin près de l'arbre cinq jours par semaine pendant tout l'hiver. J'ai remarqué un lien avec l'arbre. Je mentirais si je disais le contraire. Il y avait de l'érotisme avec quelque chose de si grand et de si vieux qui me retenait."

"Le sentiment d'être petite et soutenue par quelque chose d'aussi solide. Le sentiment de ne pas pouvoir tomber. J'avais envie de cette poussée d'énergie érotique qui survient lorsque l'on rencontre un nouveau partenaire", continue-t-elle.

Elle explique cependant qu’elle n'a pas de relations physiques à proprement parler avec le chêne :

"Observer le changement des saisons est pour moi un acte érotique. On passe de la mort en hiver et puis tout reprend vie au printemps. Il y a des similitudes entre les parties de jambes en l'air avec les gens et l'érotisme que les écosexuels ressentent avec la nature, mais ce ne sont pas les mêmes."

Selon Sonja, nous avons tous un côté écosexuel qu"on aurait avantage à explorer pour mieux comprendre les arbres :

"Ce que nous ne remarquons pas, c'est que la raison pour laquelle nous voulons cela est d'exploiter la force vitale qui vient de ces choses, qui est l'érotisme. Je crois que nous pourrions gagner à avoir une relation plus symbiotique avec la nature, cette relation pourrait certainement être érotique.

Scroll to top