Chaque fin d’année, la même question revient inlassablement : « Tu fais quoi pour le réveillon ? » Comme si ne rien prévoir était inconcevable. Pourtant, de plus en plus de personnes font ce choix… et s’en sentent soulagées.
La pression sociale autour du 31 décembre est bien réelle : il faudrait sortir, faire la fête, montrer que l’on a une vie sociale bien remplie.
Ceux qui n’ont rien prévu culpabilisent parfois, alors qu’en réalité, ils sont nombreux à ne pas avoir envie de célébrer le Nouvel An de manière festive — et à très bien le vivre.
Ce désintérêt n’a rien à voir avec un manque de joie de vivre. Les réveillons sont souvent coûteux, fatigants et peu agréables : soirées chères, longs trajets, ambiance forcée, routes dangereuses au retour.
Pour les parents, s’ajoutent la garde des enfants et la difficulté de concilier fête et contraintes familiales. Quant aux personnes âgées, beaucoup préfèrent tout simplement rester chez elles, au calme.
Il est temps de normaliser cette idée : ne rien faire le 31 décembre n’a rien d’anormal. Pour beaucoup, c’est même un vrai soulagement.
Cette soirée n’a pas besoin d’être exceptionnelle parce que l’année change. Elle peut devenir un moment simple et réconfortant : un bon repas maison, un film, quelques bougies, du calme et de la douceur.
Et pour ceux qui souhaitent marquer le coup sans excès, les alternatives sont nombreuses : jeux de société, dîner tranquille, série sous un plaid ou petite soirée sans pression.
L’essentiel reste de faire ce qui vous ressemble. Parfois, ne rien prévoir d’exceptionnel est justement la meilleure façon de bien commencer l’année.