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Les personnes atteintes de diabète souffrent d’une déficience de la cellule bêta dans le pancréas, et ne peuvent donc pas traiter le glucose correctement. Des chercheurs ont récemment découvert un cocktail de médicaments favorisant la multiplication des cellules productrices d’insuline rapporte Dailymail

  Cette découverte révolutionnaire permettrait de guérir le diabète. Le médicament est encore en phase expérimental et les tests n’en sont qu’à leurs débuts. Néanmoins, les chercheurs pensent que son effet sur les cellules bêta pourrait changer la donne pour le traitement du diabète de type 1 et de type 2. 

En 2015, le Docteur Stewart et son équipe ont publié une étude révélant qu’un médicament appelé Harmine, permettait de produire de nouvelles cellules bêta humaines adultes mais à taux relativement faible. Une seconde étude publiée en 2017 a révélé des anomalies génétiques dans l’insulinome, une tumeur du pancréas dérivée de cellules bêta et sécrétant de l’insuline. Cette dernière contenant une « recette génétique » expliquant comment régénérer les cellules bêta.

Dans une récente étude publiée dans le journal cell metabolism, l’équipe a réussi à identifier une deuxième classe de médicaments permettant de provoquer la réplication rapide des cellules bêta humaines, lorsque ceux-ci étaient administrés avec le médicament « Harmine ». En effet, sans intervention médicamenteuse, les cellules bêta se répliquent à un taux moyen de 0.2% par jour et en administrant l’Harmine, ce taux passe à 2% par jour. Mais lorsque l’Harmine est administré en association avec ce nouveau médicament, ce taux augmente de 5 à 8% par jour.

Le Docteur Stewart a annoncé : « Nous sommes très heureux de cette découverte car, pour la première fois, nous sommes en mesure de connaître un taux de réplication des cellules bêta humaines suffisant pour reconstituer leur masse chez l’homme. Le prochain grand obstacle consiste à trouver le moyen de les administrer directement au pancréas ».

Néanmoins, selon le Docteur Stewart, cette combinaison de médicaments aurait des conséquences néfastes sur d’autres organes, bien qu’il n’ait pas précisé quels étaient exactement ses effets. Il a déclaré: «  Nous devons maintenant développer des méthodes pour administrer ces médicaments spécifiquement aux cellules bêta chez l’homme (…) Nous avons les colis à livrer, mais nous avons besoin d’un système de messagerie pour les transmettre à l’adresse exacte de la cellule bêta. »

Source: Etude 1Etude 2

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